Etait atteint d’hyperacousie.
Il vivait dans un grand désarroi,
Provocant sans cesse fracas et bruits.
Fallait-il que son bras se déploie ?
Il renversait son verre de jus d’ fruits
Déclenchant dans un furieux émoi
Un vacarme d’une portée inouïe.
Un jour, un ami de bon aloi
L’emmena ouïr une symphonie.
Quand l’orchestre tonna d’une seule voix
Benoît soudainement s’évanouit.
Sur son visage on lisait la joie,
Au réveil il resta ébloui,
Il ne fut plus jamais maladroit,
Disposant à l’envie de son ouïe.
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