Où diriges-tu tes pas, ô Bertha l’hivernale ?
Où mène ce chemin aride et tout givré
Où tu t’engages à peine, avec solennité
Qui paraît s’abîmer en un gouffre abyssal ?
Qu’allons-nous découvrir en cette saison spectrale
Dont les caresses froides nous glacent les entrailles
Au rythme vif du vent, folâtre gouvernail
Du cargo de l’hiver, sur le Styx sépulcral ?
Jusqu’où descendrons-nous dans la grotte infernale ?
Jusqu’à son terreau frais, humide fond fertile ?
Les pieds plantés dans la boueuse mare d’argile
Pour mieux lever le front à la lumière astrale ?
Que ramènerons-nous de ce lieu minéral ?
Quelque trésor précieux, une pincée d’espoir,
Une énergie nouvelle, puisée de sa terre noire
Pour arriver sans peine au printemps triomphal ?
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