Le petit homme habitait deux mondes
Celui des choses et celui des rêves
De son imagination féconde
Il tirait sa chaleur et sa sève
Mais un jour un nuage importun
S’imposa, décidant d'envahir
Son extraordinaire jardin
Qui se mit aussitôt à maigrir
Accablé par le poids de l'intrus
Qui étouffait en lui le cosmique
Il partit dans la forêt touffue
Qui menait aux fabriques magiques
Les fabriques des rêves étaient telles
Qu’on y forgeait du songe et du vent
Il revint plein de forces nouvelles
Qui laissèrent le brouillard transparent
C'est ainsi que depuis ce temps-là
L’homme sait voir venir les nuées
Et avant qu'elles n'emplissent son Soi
Il les chasse de son ciel éthéré
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