25/05/2010

CONTRETEMPS | DOLORISME | INDÉTERMINÉ


Dolorisme : doctrine de l’utilité, de la valeur (morale) de la douleur.


Je pourrais emprunter mille chemins pour écrire avec ces mots-ci. Je pourrais inventer une fable, disserter sur le monde, la société malade, l’histoire de l’humanité, les ravages des monothéismes… Mais je ne veux pas. Cela me fatigue de ressortir toutes ces vieilles rengaines, ces éternelles jérémiades sur la bêtise humaine. Plutôt que bête et méchante, je préfère dire qu’elle souffre, qu’elle fait ce qu’elle peut, qu’il n’y a pas de bourreau, pas de victime, pas de coupable, pas d’innocent, mais simplement des animaux un peu spéciaux sur cette petite planète, dont la majorité survit et dont quelque rares autres arrivent à vivre pour de bon.

Eh bien ! Je n’en mène pas large avec mes trois mots à placer sur lesquels j’ai fait une belle impasse jusqu’à présent. Vous les attendez ? Les voici ( !) : un petit contretemps dans le déroulement de ce récit m’oblige à revenir sur le thème jusque-là plus ou moins esquivé des malheurs de ce monde, parmi lesquels les doctrines en tout genre ont leur responsabilité, le dolorisme, par exemple, cause de beaucoup de… souffrance et tout ce qui s’en suit, souffrance, certes, mais chose plus indéterminée, de plaisir aussi, car douleur et plaisir ne sont-ils pas intimement liés ?

Ouf ! En une seule phrase ! Alors, votre fou du roi n’est-il pas consciencieux et plein de bonne volonté dans l’exercice bloguistique ?

J’espère que vous ne m’en voudrez pas de mêler à ce point légèreté et gravité, mais cela reflète assez mon état actuel, et j’écris avec ce que je suis, ce que je sens. Je n’invente rien, je ne peux pas faire autrement.




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