29/06/2010

LES GOÉLANDS


En ce moment je poste moins parce que j'ai beaucoup de travail et que je bosse sur ça :





Alors si vous avez envie d'en voir plus, c'est par ici.

26/06/2010

MÉTRO

Aujourd'hui, encore des croquis, je n'ai pas trop le temps de faire des notes de blog en ce moment, ni d'écrire (mais c'est bien parce que fais plein d'autres choses, notamment mon roman graphique que vous pouvez suivre sur manolo. Et puis de toutes façons vous êtes dehors, en train de profiter du soleil).



Je reviens vite !

24/06/2010

PÉRÉGRINATION

J'ai commencé un nouveau projet de "roman graphique" que je le mettrai à jour régulièrement sur manolosanctis. Voici un petit avant-goût, et les trois premières pages que j'ai déjà mises en ligne :


21/06/2010

POUR DIRE QUE LE TEMPS ME MANQUE

J'ai un peu de boulot soudain, donc je poste moins,
mais je vais quand-même essayer de revenir rapidement.

Et comme les lycéens, je gribouille toujours au bic dans mon agenda, alors...


18/06/2010

ÉCRIRE, LIRE.

Pas de dessin aujourd'hui, mais l'envie irrésistible de partager avec vous quelques mots du grand Tchékhov sur...


"Ce n'est pas que je pensais à elle, mais son ombre légère demeurait comme posée sur mon âme".
Tchékhov, De l'amour.


"Quand son amour pour elles s'était refroidi, leur beauté avait éveillé en lui de la haine et ç'avait été comme si les dentelles de leur linge s'étaient transformées en écailles".
Tchékhov, La Dame au petit chien.


Peut-être que je rééditerai cette note, si le cœur m'en dit.


Édit :
"Dans mon enfance, écrit-il, je n'ai pas eu d'enfance".
"Il faut donner à manger à Papa et Maman", répètent comme une plaisanterie les jeunes Tchékhov.

16/06/2010

DEUX NOTES EN UN JOUR ?!

Oui, juste comme ça, j'avais envie.
Je me suis vue dans la glace et j'ai trouvé la grande forme noire de mes habits intéressante. Alors j'ai fait un croquis rapide, je l'ai scanné, je me suis dit que ça serait bien en profil de facebook, et puis soyons fous, je le poste également sur ce blog, pour fêter mes retrouvailles avec mon pentel.
Ne me demandez pas ce que je fais avec ma main, je ne sais pas. C'est ce qui est venu.

SÉRIE NOIRE





15/06/2010

ATELIER D'ÉCRITURE 008

    En fait, je n'y suis pas allée, j'ai eu un empêchement. Mais j'ai quand-même écrit un texte hier sur le sujet demandé : Joker. J'ai essayé de m'imposer quelques contraintes, comme le dialogue ou le présent. Je ne sais pas trop ce que ça vaut, enfin, j'ai fait un petit dessin alors je poste tout ça ici.

« Bonjour !
- Salut ! Margaux, c’est ça ?
- Oui, et toi c’est Aldo ?
- Oui c’est moi.
- Désolé pour le retard, j’espère que tu ne m’as pas attendue trop longtemps. J’ai toujours un peu de mal avec la ponctualité et…
- Ma non, moi aussi j’étais un peu en retard, ne t’embête pas, je suis Italien, je comprends, je n’ai pas de problème avec ça.
- Ça n’a pas commencé ?
- Non, je crois qu’il y avait quelque chose avant, c’est pas encore fini. On a un peu de temps.
- Ah bon, alors ça va. Tu parles bien Français dis donc. On peut peut-être prendre un café en attendant, non ?
- Si, pourquoi non. »

    Margaux et Aldo ne se connaissent pas. Ils se sont un peu parlé sur internet, parce qu’Aldo vient d’arriver à Paris de son Italie natale, veut apprendre le Français et faire des rencontres. Lui et Margaux sont inscrits à un réseau social sur la toile, qui met en relation des personnes de diverses nationalités dans le monde entier, pour partager un canapé, un café, un moment, et permettre aux voyageurs de toucher plus directement à la réalité de la vie du pays qu’ils visitent. En ce moment Margaux a un peu de temps pour elle et a pu se permettre d’accepter un rendez-vous pour aller assister à une conférence dans un centre culturel de la proche banlieue parisienne. Là, en cet instant précis, elle se dit que c’est bien, parce qu’elle sent que tous les deux n’ont pas d’attirance physique mutuelle, donc ils pourront avoir une relation amicale sans jeux de séduction. Une relation d’un genre tout particulier, qui apaise et qui ressource. Tout cela n’est pas vraiment encore clairement formulé bien sûr. Ce n’est qu’une intuition, mais elle se vérifie pendant la conversation fluide et agréable qui accompagne ce premier café en sa compagnie. Ils ont des points communs, ils sont portés par un intérêt pour la création artistique en général, ils veulent se réaliser dans cette sphère, ils cherchent des solutions pour vivre bien et être heureux en faisant ce qui leur plaît. Ils veulent produire de la beauté et du sens, et les partager. Ces sujets animent leur causerie.

    Celui de la conférence n’a pas d’importance. Ce qui en a une, est qu’elle était intéressante, qu’Aldo n’a pas tout compris, qu’il y avait beaucoup d’étudiants car le lieu est un peu alternatif, et que Margaux et lui sont sur la même longueur d’ondes. Pas besoin de trente six mois pour comprendre cela. Une personne rencontrée un jour peut devenir une amie dans l’instant. Les affinités ne se décident pas, le lien se fait ou ne se fait pas. La conférence est finie, ils marchent sur le trottoir animé de ce quartier de puces et d’antiquaires, au milieu d’un désordre étudié qui rend le cheminement sinueux et lent entre les étalages et les maints objets épars qui débordent loin sur la route. Ils ont les yeux partout, regardent les choses, les vieillerie délicieuses des magasins-atliers, dénichées on ne sais où comme des trésors d’un autre temps. Margaux touche à tout, babille, se laisse aller au plaisir de n’avoir pas d’obligations, d’être là pour le plaisir, et profite de l’exquise lenteur de leur promenade. Ses incertitudes, ses peurs, ses défaites, ses reculs, ses hésitations quotidiennes sont loin d’elle à présent. Et là, Aldo, Aldo qui voit tout, aperçoit sur le sol (qu’il persiste à appeler le « soleil » à cause –ou grâce– à un faux-ami italien) une carte à jouer face contre terre. Il se baisse, la ramasse, la retourne. C’est un Joker. Parmi toutes les cartes possibles, c’est un Joker qu’il trouve, ramasse et découvre. Sourire complice, il la range dans sa petite besace, avec soin.

    Quelques mois plus tard, Aldo rentre en Italie. Son bail est terminé, et son temps à Paris est écoulé. Il organise une petite sauterie d’au revoir avec ses amis Français. Margaux est là. La soirée est agréable, les gens sont sympathiques, le courant passe, les discussions sont animées, les rires fusent, le départ de l’ami est joyeusement fêté. Mais il est déjà l’heure de partir, le dernier métro n’attend pas, il faut se lever le lendemain, la nuit est courte. Margaux est sur le pas de la porte, dit au revoir à son ami, « on ne se perd pas de vue, j’irai en Italie, je te ferai signe, on peut s’écrire ». Aldo sort de sa poche une enveloppe et la lui tend. « Ouvre la plus tard ». Elle s’en va. Dans le métro la curiosité l’emporte sur la patience et elle prend l’enveloppe, l’ouvre. À l’intérieur : la carte du Joker, et un post-it « comme souvenir, voici la chance. Aldo ».


Edit : ah c'est bizarre, je viens de me relire,
on dirait une note d'intention pour un court métrage ou une BD.
Bon, c'est comme ça.
D'ailleurs je dis ça, ce n'est qu'une remarque sans suite.
Mais c'est curieux quand-même.

11/06/2010

J'AI ENVIE DE DIRE...

Oui à l'ouverture aux cultures d'Orient et d'ailleurs,
Oui à la recherche spirituelle,
Oui à l'ouverture des consciences,
Oui à l'écologie et au changement de mode de vie,
Oui à la recherche du bien être et à l'équilibre physique/psychique,
Oui à l'hindouisme, au bouddhisme, au taoïsme,
Oui au chamanisme,
Oui à la recherche d'une meilleur connaissance de Soi,
Oui aux arts martiaux, au yoga, à la médiation, à la danse, la musique, aux écoles alternatives,
Oui à la découverte d'autres façons de vivre, aux énergies renouvelables,
Oui à l'Être plutôt que l'Avoir,
Oui à la décroissance du marché,
Oui à l'arrêt du cynisme (surtout en France...),
Oui aux médecines douces, à l'acuponcture, à la fasciathérapie, etc.

Mais par pitié, NON NON NON AU NEW AGE ET À SON MARCHÉ DE DUPES !

Allez, un petit Ganesh un peu bâclé pour l'occasion (pas le temps de dessiner aujourd'hui !).


09/06/2010

LES GARCES



Les voyageurs s'endormirent. Afanassievna et Sofia s'approchèrent de la charrette et regardèrent Kouzka.
"Il dort, pauvre orphelin, dit la vieille femme. Chétif, maigrichon, rien que la peau sur les os. Pas de mère, personne pour le faire manger comme il faut."


Lisez Tchékhov, les nouvelles.
Il n'y a pas que des histoires d'orphelins, ne vous inquiétez pas, allez-y les yeux fermés. Ou ouverts. Plutôt. Bon.

08/06/2010

ATELIER D'ÉCRITURE 007

Ça fait tout drôle, d'écrire 007 dans mon titre aujourd'hui. J'ai du mal à le prendre au sérieux du coup, ce titre. Enfin, de toutes façons cette note est atypique. D'abord, je n'ai pas eu le temps de recopier à l'ordi tous les textes que j'ai écrits lors de mon dernier atelier. Donc je ne vais vous donner à lire que le texte qu'on a dû faire chez soi avec pour consigne d'écrire une histoire de fantômes. Je l'ai pas mal peaufiné, j'espère qu'il vous plaira. La suite viendra plus tard. Une autre fois.


Édit : Cliquez sur les images (dans l'ordre) pour lire le texte. Je n'arrive pas à mettre un pdf en ligne, donc j'ai transformé mon pdf en images. On fait ce qu'on peut.


 


 




07/06/2010

ALORS, ON Y VA ?

Je me suis essayée à faire un strip à la Bastien Vivès, que j'adore, pour voir.
Ça m'a bien plu. Je ne sais pas si j'en ferai d'autres, mais j'ai trouvé pas mal de plaisir à mettre en scène ce morceau de conversation (prise sur le vif dans la rue hier midi), et puis ça me forcerait à essayer de raconter des petites choses en BD rapide. Donc j'aime bien le principe.

Comme dirait le concerné :

Sinon un petit strip



05/06/2010

COMPARAISON | HYPERBOLE | REPOUSSER


Que tu t'approches et que tu m'attires
Et moi je m'en irai repousser
Tes avances de vilain satyre
Avant de tomber dans tes rets

Garde pour toi tes hyperboles
Et tes maintes comparaisons
Nulle figure de style ne m'affole
Et je conserve intacte toute ma raison

- Mais quelles figures osez-vous évoquer ?
Je ne suis qu'innocence et c'est vous l'effrontée.




Ah ! ça fait du bien de retrouver ses vieilles habitudes parfois.


03/06/2010

BUDAAAAAAA PEEEEST !

Alors. Je vous avais promis un dessin condensé de Hongrie. Eh bien je n'y arrive pas. On arrive décidément bien mieux à représenter ce qui nous choque que ce qui nous émerveille. Parce que j'adore Budapest, et je suis incapable de la réduire à quelques clichés. Elle est beaucoup trop riche, je l'aime, je l'aime, je l'aime. Ma tante, qui y habite, va déménager à Munich et ça m'attriste. Enfin, puisque je n'arrivais pas à représenter l'ensemble, je me suis concentrée sur un détail. Bon et je n'ai pas eu le temps de beaucoup dessiner aujourd'hui. Mais j'aime bien les photos aussi, alors pourquoi pas ?




Et une photo qui à mon avis est très représentative de cette ville :
la grandeur déchue (et c'est ce qui la rend si spéciale) :


À Budapest il y a :
des façades magnifiques et délabrées ;
les bains avec leurs sources thermales ;
les salons de thé et tous les bons gâteaux ;
la musique partout qui sort de toutes les fenêtres dans chaque rue de Pest (prononcer "Pecht") ;
et justement, la langue parlée, superbe et unique ;
les gens charmants qui ne parlent pas anglais ;
l'ancien ghetto juif qui n'a pas encore disparu, mais bientôt... ;
le choco-bar, où l'on boit des chocolats chauds qui ressemblent à du chocolat fondu ;
les grands appartements avec des volumes illogiques et toutes les myriades de cours intérieures avec des jardins ou de petits commerces d'un autre âge ;
un certain raffinement ;
les grands monuments, beaucoup trop grands pour ce qu'ils renferment mais tant pis et tant mieux ;
les travaux partout ! Allez-y avant qu'ils ne soient tous finis ! ;
le tramway ;
les portes basses qui descendent dans des bars, des caves, des magasins, des clubs, des restaurants, des fripes, et tout ;
les contrôleurs de métro qui ne rigolent pas ;
les marchés couverts ;
le paprika ;
les bars remplis d'étudiants sympa avec de hauts plafonds en briques rouges et des ardoises aux murs ;
et et et je m'arrête là sinon j'aurais l'impression de vouloir faire une liste exhaustive.

02/06/2010

CONSIDÉRATIONS AUSTRO-HONGROISES

Je suis de retour après une assez longue absence.
En fait, j'ai gagné le tome 4 des notes de Boulet grâce au dessin que j'avais fait pour un concours (que vous pouvez voir ici), et je n'ai pas pu m'empêcher de le lire en entier. Mais maintenant, je me penche à nouveau sur mon blog et plus seulement sur celui des autres. Dans les jours qui viennent je tâcherai de ne pas te négliger, cher internaute.


Et bientôt : La Hongrie !



Edit : au fait, si ça vous intéresse de voir ce qu'ont fait les grands gagnants
du concours de Boulet organisé par À Nous Paris, voici voilà :