30/04/2010

CARNETS DE VOYAGE

"De voyage", c'est vite dit. Il y a deux ou trois jours je vous ai montré des photos mais pas de croquis. En voici : je rentre tout juste d'une balade d'une semaine à Lyon, Bandol, Arles, Les Baux et Saint Rémy de Provence, Avignon, Eygalières, et toutes les Alpilles, et demain je pars pour le Mont Saint Michel et Saint Malo. Donc les trois mots, je n'ai pas eu le temps. Mais j'ai quand-même dessiné donc voilà mon étrange façon de faire des croquis de vacances : je ne peux pas m'empêcher de ne dessiner que les gens. La prochaine fois j'essayerai de me forcer à faire de beaux paysages pittoresques avec de l'aquarelle.


22/04/2010

ENTENDEMENT | GRAVE | S'IMMISCER


L'entendement est bien inutile
Lorsqu'il s'agit de s'immiscer
Dans les creux de chair gracile
De l'amoureux(se) émoustillé(e)

- Il manque un mot ?
- Ce n'est pas grave...


Je vais partir pour quelques jours à Lyon puis ailleurs...
donc je ne sais pas encore dans quelle mesure je pourrai vous donner de mes nouvelles.
Je trouverai bien une idée, allez.

20/04/2010

SUPER ? (NON) GÉNIAL ? (NON) EXTRA ? (NON).... ULTRA ?! OUIIIIIIII !

Ça y est ! J'ai mon premier Ultrabook, celui d'illustration. Bientôt j'en aurai même un deuxième pour le graphisme. Mais en attendant, vous pouvez aller voir le nouveau-né par ICI. Youpi !




Petite mise à jour :
Maintenant j'ai AUSSI un book de graphisme !



16/04/2010

ATELIER D'ÉCRITURE 005

Consigne : continuer le texte à partir de cette phrase :
"Quand elle m'attend, elle regarde les phoques."

Mais les phoques, la regardent-ils ? Car telle est la question : le monde existerait-il si l'humain ne le percevait pas ? Vous me direz mais voyons, si l'homme n'existait pas, tout le reste existerait, il suffit de comparer cette proposition à l'ethnocentrisme : pour un Français, l'Europe est au milieu du monde. Pour un Néo-Zélandais, c'est son pays le centre, et pourtant l'Europe continue de vivre et de se transformer, tout vit, change, bouge, alors pourquoi faudrait-il que les choses soient perçues, senties, pour être. Ne suffit-il pas qu'elles perçoivent, vivent, sentent elles-même ? Donc si l'on revient à notre phoque la question deviendrait "est-ce que la phoque la regarde ? Et s'il ne la regarde pas et que personne d'autre ne la voit, existe-t-elle ?" Mais à cause de Descartes, tout mon raisonnement tombe à l'eau car elle pense, donc elle est. Mais le phoque, est-ce qu'il pense ? Et s'il ne pense pas, est-ce qu'il est ?



Consigne : nous devions tâter une balle de tennis et une balle de la même taille, mais mole, en mousse, puis écrire un texte à partir de cela.

L'une est l'enfant, l'autre l'adulte. L'enfant joue : dans la dureté du monde, elle est la douceur innocente, elle s'adapte aux contours de son espace et à la pression des adultes. Elle est à leur merci et prend la forme qu'on veut lui donner, car elle n'a pas le choix. Mais au fond d'elle sa vraie nature est préservée car elle sait reprendre sa forme originelle. Elle ne fait de mal à personne par contre pour son malheur elle peut trop facilement servir d'anti-stress à quiconque se saisirait d'elle. Elle a aussi la fraîcheur ludique du parc ou de la salle de jeu. C'est une balle à mettre entre de petites mains délicates.

L'autre, la balle pour le sport, est l'adulte. Elle est plus dure, plus nerveuse. Si on la lance elle peut faire mal. Elle est un peu rugueuse, elle rebondit, c'est une balle de tennis lancée dans la compétition de la vie. Elle s'en prend plein la tête. Elle va et vient, change de chemin, fait un hors-jeu, passe d'un camp à l'autre, frôle le filet, puis finalement choisit. Elle est spécialisée, s'est construite, endurcie tout en essayant de garder une certaine souplesse. Sa couleur est acide, mais elle siffle au vent du jeu de son destin.



Consigne : écrire un texte à partir d'une image.


Ils se moquent ces bougres de zouaves, mais qui a raison ? Le nombre ou la clairvoyance ? Ah, l'habitude a tôt fait de nous assujettir. Ils sont si aveuglés par la teneur de leur quotidien, qu'ils ne se rendent même pas compte qu'ils sont déracinés. Il ne veulent pas savoir et préfèrent se moquer, car s'ils devaient ouvrir les yeux ils seraient contraints de suivre mon exemple et de partir en quête de leur vraie nature. Qui est le plus à plaindre ? Le solitaire qui passe pour un fou parce qu'il est différent ? Ou la meute composé d'individus qui ne se sentent exister qu'en elle car sans cela ils perdent toute envergure ?



Consigne : Nous avons un début et une fin donnés, il faut imaginer le développement.

Il était presque minuit quand nous arrivâmes devant le proche de la maison de Charles De Gaulle. Nous avions trouvé l'adresse de sa résidence secondaire grâce à un infiltré qui connaissait certains de ses proches. Nous étions une demi douzaine d'étudiants de Nanterre et nous avions échafaudé le plan d'un coup d'éclat pacifiste mais suffisamment brillant pour qu'il fasse la Une des quotidiens du lendemain. L'idée était de s'introduire  dans le domaine du Général, et d'inscrire en un gigantesque graffiti quelques uns des slogans les plus emblématiques de notre mouvement : "À bas le vieux monde", "L'action de doit pas être une réaction mais une création", "Un homme n'est pas stupide ou intelligent, il est libre ou il n'est pas", "Ne me libère pas, je m'en charge", "Vous finirez tous par crever du confort", "Ne nous attardons pas au spectacle de la contestation mais à la contestation du spectacle", etc. Mais sitôt avions-nous sauté la clôture, que nous fûmes arrêtés tout net dans notre élan plein de ferveur politique et libertaire. Un vigile s'approchait sans hâte, en chantonnant et arborant un sourire narquois.



Consigne : sur une table étaient disposés trois ramequins contenant le premier du curry, le second des clous de girofle, et le dernier de la cannelle. Nous devions nous imprégner de ces odeurs puis improviser là-dessus, sur le mode du souvenir.

Il est treize heures, le 25 juillet, je suis encore enfant. Il fait bon, une brise apporte un peu de douceur au plein soleil de l'été provençal. La glycine a perdu presque toutes ses fleurs mais déploie de gigantesques torsades lourdes de feuilles et de gousses. Nous avons installé la table sous le poirier pour avoir un peu d'ombre. C'est un dimanche, le monde semble assoupi, bercé par les cigales. Dans un instant vont arriver d'anciens amis de ma mère. Ils sont indiens, elle les a connus avant ma naissance. Pour eux elle a cuisiné un poulet au curry et s'est particulièrement appliquée. L'odeur qui émane de la cuisine me fait fondre d'extase. Le doux fumet à la fois exotique et si familier me remplit à la fois d'aise et d'impatience, moi qui vais avoir le bonheur de goûter tout à l'heure à l'exquise spécialité de ma mère, et de le déguster à l'indienne, c'est à dire avec les doigts.




Aujourd'hui c'est le jour du compte-rendu d'atelier, mais comme je n'ai pas envie de vous laisser sans dessin, je vous montre ma participation à un petit concours marrant organisé par À NOUS PARIS où il fallait continuer un dessin commencé par la méga-star du blog BD, j'ai nommé : Boulet. En fait il fallait personnaliser le "mur", sur le thème "songes et rêves". L'idée ma plu alors je me suis lancée et j'ai fait ça :


C'est une photo car trop grand pour le scanner. Les trois lauréats seront publiés dans À NOUS PARIS et les 10 premiers gagnerons des BD et des trucs dans ce genre. Je l'envoie lundi, ce serait cool d'être dans le mag... Qui vivra verra.

Sur ce je vous laisse et je vous rappelle que vous avez jusqu'à... oups : demain, pour voter pour mon chat sur le blog de Yrgane. Soit dit en passant...

À bientôt !

14/04/2010

CONSANGUIN | GENTIL | PILOTE



J'ai beau être le fruit d'une lignée consanguine
J'ai tout de même la classe de la gent féline :
Gentil et malicieux, je suis d'humeur câline
Rêveur et silencieux, ma prestance fascine.

Mais il est une chose qui me turlupine :
C'est qu'il me manque au pied ma deuxième bottine.
Où se cache-t-elle donc, cette petite maligne,
Elle sans qui je n' suis qu'un pilote' sans berline ?

Si vous voulez du pied m'ôter cette' dure épine
Allez donc retrouver ma chère philistine
Allée s'acoquiner sur un blogue praline
Ce pour l'appas du gain, cruelle pèlerine !


Tout cela pour vous rappeler d'aller voter pour mon chat sur ce blog !
Il vous suffit d'inscrire son nom "Chad" dans les commentaires.


10/04/2010

YES WE CHAD !

Bon, j'avoue, le titre est un peu racoleur, mais c'est pour la bonne cause. Fidèles lecteurs, vous connaissez tous mon chat, Chad, grâce à cette ancienne note (mais oui, vous savez, moi qui ai des milliers de visiteurs par jour, je sais bien que tout le monde connaît tout mon blog par cœur ! ... Euh... je rigole hein).
Et bien maintenant il est temps de lui prouver votre affection en VOTANT POUR LUI ! Euh... oui, je l'ai inscrit à un concours organisé chaque mois par la talentueuse Yrgane, et qui me ferait gagner un joli dessin. Donc je me suis dit que comme parfois quelques personnes passent par là, je pourrais faire la promo de mon incommensurablement beau matou. Pour l'occasion j'ai déguisé Chad en chat de Cheshire, en clin d'œil à l'amour infini que la demoiselle à l'origine de toute cette histoire porte à Alice et toute sa clique.

Ah et pour voter, cliquez ICI et écrivez "Chad" dans les commentaire. Vous avez une semaine...



Maintenant passons aux choses sérieuses. J'ai une grande nouvelle à vous annoncer, j'ai eu aujourd'hui ma DEUXIÈME dédicace illustrée de toute ma vie ! Par une de mes deux jeunes illustratrices préférées : Princesse Camcam (l'autre étant Aurélie Neyret) ! Elle a beaucoup de talent, elle fait des dessins d'un raffinement et d'une délicatesse à faire fondre un barbare poilu à massue, elle a juste deux ans de plus que moi et en plus elle est jolie. Donc je vous montre la délicieuse dédicace dont il est question (qu'elle a adressée à mon alter-égo, hum... d'ailleurs c'est un portrait de moi, enfin d'elle) :


C'est une photo, parce que je ne voulais pas abîmer le livre en le scannant, d'où le gris... mais le dessin est beau quand-même. Non ?

Bon, et pendant que j'y suis je peux aussi vous montrer ma toute première dédicace, que j'avais eue à l'époque légendaire de mes études d'Histoire de l'art. Elle est de Christophe Girard, un excellent bédétiste qui habite à Nice (eh oui...), faite sur son formidable opuscule "Contre histoire de l'art" :



Enfin, j'ai envie de partager une très belle trouvaille que j'ai faite sur internet (par une amie), pour tous les amoureux de l'écriture : les ateliers des éditions Zulma. Ce sont des jeux d'écriture à faire en se laissant guider par leur astucieux site. Ça stimule l'imagination, ça donne plein d'idées, ce sont d'excellents exercices pour ceux qui veulent écrire quotidiennement. Voici un des premiers textes que j'ai produit avec eux :

LE MONUMENT DES LÈVRES CLOSES
Qu'y a-t'il de bon dans la lumière, si ce n'est la nuit qu'elle occasionne ? Prenez un désert. Le soleil de plomb, la soif, le vent, la mort, l'adieu, l'absence, la solitude, le désespoir. Dressez-y une muraille. Une ombre va se dessiner, un oiseau s'y percher, un voyageur s'y appuyer, il suffira de quelques gouttes d'eau pour qu'une graine y germe, pour que la vie naisse ou renaisse. Dans la nuit éphémère d'une ombre portée, le monde se repose, le vent s'arrête, il fait bon vivre. Tendons l'oreille, le grillon chante. il sent que bientôt ici il pourra trouver à se nourrir, et se prépare. Et le désert n'est plus synonyme d'errance infinie. Il est une plage. Baissez-vous, vous y trouverez un coquillage. Tendez-y un ou deux draps, c'est mieux qu'un lit : une serviette de bain ! Vous vous levez, dévalez la pente douce qui vous entraîne à l'eau, et plongez dans la mer plus transparente qu'un miroir. Le bonheur n'est pas loin, il est là, maintenant. Un regard de chat veilleur dans un corps de hibou. Nous voilà revenus du désert enchanté au désert de la civilisation, et voilà bien le genre de vision que nos nuits nous inspirent. Hier, chez moi, j'ai encore reçu une joyeuse assemblée d'éclopés de la vie, et cela sans distinction d'âge : un orgueilleux qui se prenait sans doute pour l'Empereur de Chine et qui déclamait à tue-tête des litanies de mendiant; une folle harnachée comme une bourrique de divers sacs, cartables, paniers dont elle ne cessait de sortir mille choses de toutes sortes; et avec elle, l'enfant dans la corbeille, le fameux que tout le monde abandonne sur les pas de porte. Le vrai bébé qui pleure sur le paillasson et dont la mère, pas méchante mais désespérée, a compté sur la fortune, le destin, la chance, et a laissé un petit mot pour les futurs parents. Devant cette joyeuse compagnie, j'ai un moment pensé que j'étais dans les limbes, pas encore en enfer, mais presque. Le chat veilleur, à la patte de velours, m'y avait précédé, il m'attendait pour sûr et j'entendais déjà gratter les insectes nécrophiles dans mon crâne malade. Je songeais à ma muraille dans le désert et aurais voulu m'y appuyer, pour me rassurer. Mais ma plage était loin. Il n'y avait plus rien, rien que l'écho, le seul à répondre à mes questions beuglées. Je me résolu donc à mon étrange voyage, la pente était de toutes façons trop raide pour que j'espère essayer de revenir sur mes pas. J'économisais donc ma salive et cessais de crier. Veuve de moi-même, je descendais à mon destin.

Voilà voilà, beaucoup de liens aujourd'hui, et une note atypique pour changer un peu. À très bientôt !

07/04/2010

INDIVIDUALISTE | JACONAS | LINCEUL



On m'dit frivole et délurée
Individualiste assumée
Mais mon cas est bien plus barré :
J'suis fétichiste, mon doux minet !

Ça vous épate, mais c'est un fait :

J' porte des bas
Tout en soie
Wonderbra
Passionata
Et des tangas
Des shorty
Chemises de nuit
Petits bodys
Ou bikinis
Déshabillés
Cœur-croisés
Jolis bustiers
Corsets serrés
Ou balconnets
Des soutien-gorges pigeonnants
Et des décolletés plongeants
Même des collants
C'est hilarant !
Quelle aventure
Les armatures
Et quelle aubaine
Les baleines
Brésiliennes
Et ma chère gaine
Des Chantelle
En dentelle
Des porte-jaretelles
Des Aubade
C'est tout sauf fade
Robes d'intérieur
Tendres caches-cœurs
J' porte la culotte
La combinette
Et la nuisette
Le boléro
Le caraco
Ou le bando
Et le banjo ?
Même des strings
en mousseline
Darjeeling
Des push-ups
Avec un slip
Des soutien-gorges
Sous des corsages
Du linge de corps
Pour fille pas sage
J' mets des jarretières
sur des jambières
des p'tits boxers
Et des guêpières
Ou des serre-tailles
De satin
Pour des dessous
Coquins coquins

Mon obsession est bien précise
N'est pas futile qui s' spécialise
Et à ma mort j' veux qu' mon linceul
Soit d' jaconas brodé d' glaïeuls !

J'ai trouvé sur internet quelques cartes postales érotiques anciennes (années 20 / 30). Donc je me la suis jouée Diglee.










05/04/2010

䷰ ÉGARD | MATIÈRE | PANNE

Presque palpitante de vie insufflée par l'artiste, l'argile échauffée pas ses caresses répétées se lovait dans tous les creux de la chair de ses mains. Sa matière tendre et mole se mêlait à celle de la peau et ne parvenant pas à se dissoudre en elle, elle l'enveloppait amoureusement puis se trouvait à son tour étreinte par les paumes tendres du modeleur inspiré.

Leurs sensuelles entrevues se succédaient de jour en jour sans qu'aucune ombre importune ne vint en obscurcir le tableau. Or un soir ce fut la panne sèche. Le créateur avait perdu la trace de sa source d'idées. Plus rien ne lui venait, même plus l'envie, même plus l'élan. L'inspiration tarie, il ne pouvait plus abreuver la terre de son flux vivifiant, et elle se desséchait dans un coin d'atelier, seule, inerte, inanimée, comme morte. L'engourdissement du sculpteur était tel qu'il s'habitua  à ne plus la toucher et finit par se contenter d'une vie sans art. Il accepta un poste dans une boîte quelconque et l'oublia tout à fait. Puis il déménagea et l'atelier resta un temps inhabité. Dans un coin reposait pétrifiée l'argile abandonnée.

Une saison passa dans l'immobilité, puis deux, puis un an, lorsque la porte s'ouvrit sous une nouvelle main. L'atelier avait trouvé un nouveau locataire. Il fit le tour des lieux, prit ses marques, se débarrassa du superflu, rangea, balaya, nettoya, réorganisa, et tomba sur le vieux bloc d'argile. Intéressé il le saisit, le palpa, lui prit le pouls, lui fit un massage cardiaque, l'enveloppa dans une serviette mouillée qu'il maintint à un certain degré d'humidité pendant quelques jours, enfin eut tant d'égards pour la glaise asséchée, qu'elle repris des couleurs, de la souplesse, de la douceur, et put bientôt offrir à ce cher bienfaiteur sa plus belle texture pour donner corps aux fruits mûrs de son imagination féconde.



04/04/2010

ESSAIS

Je me suis acheté de nouveaux crayons magnifiques hier (des Conté pierre noire et un Faber Castel schwartz black medium), et aussi un porte plume pour essayer toutes mes nouvelles plumes que j'ai achetées sur ebay (j'ai honte, cela faisait bien deux ou trois ans que j'avais perdu mon unique -et antique- porte-plume, donc vous imaginez depuis combien de temps je n'ai pas eu l'occasion de manier la plume). Bon, donc au lieu d'illustrer les deux textes d'avance que j'ai écris récemment avec mes fameux trois mots du dico, eh bien j'ai joyeusement testé mes nouveaux joujoux. Je poste tout ça ici histoire de ne pas vous laisser dans le vide, et je vous promets que soit un peu plus tard, soit demain, je poste des "trois-mots".